Le Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) du projet de construction du port sec de Ferkessédougou illustre la volonté du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, et  son gouvernement de concilier le développement des infrastructures et la protection des droits des populations. Ce plan s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du pays, tout en respectant les standards internationaux en matière de responsabilité sociale et environnementale.  
Outre l’indemnisation des terres agricoles et du foncier, le PAR a prévu un site de recasement, garantissant aux populations affectées un cadre de vie amélioré, avec des infrastructures sociales de qualité. Cette approche témoigne de l’engagement de l’État à minimiser les impacts négatifs tout en maximisant les retombées positives pour les communautés locales. 
 

 

La Cellule d’Exécution du PAR (CE-PAR) 
Placée sous l’autorité du Comité de suivi du projet, la CE-PAR est composée d’experts du BNETD, assurant une gestion rigoureuse des opérations d’indemnisation et de réinstallation. Son rôle clé est de veiller à ce que chaque étape respecte les normes nationales et internationales, notamment les directives de la Banque mondiale et des Nations Unies en matière de déplacement involontaire. .



Le paiement des indemnités d’éviction des terres agricoles et du foncier 
Le processus d’indemnisation a été mené avec rigueur et équité, à travers des enquêtes socio-économiques approfondies et un recensement exhaustif des biens impactés. Les montants alloués ont été fixés de manière consensuelle, garantissant une compensation équitable pour tous les propriétaires concernés. Cette démarche participative renforce la confiance entre l’État et les populations, essentielle à la réussite du projet. La cérémonie de remise de chèques organisée le 26 janvier 2025 au profit des détenteurs de droits coutumiers marque la fin de ce processus. 

 

 

La délocalisation des cimetières et des sites sacrés 
Conscient de l’importance des rites funéraires pour les communautés locales, le gouvernement a veillé à ce que le transfert des cimetières soit réalisé dans le strict respect des us et coutumes. L’opération, menée par les Pompes Funèbres de Côte d’Ivoire, a permis la réinhumation de plus de 300 tombes dans un nouveau site aménagé d’une superficie de 3 hectares. Ce geste symbolique démontre la sensibilité du gouvernement aux préoccupations culturelles et spirituelles des populations.

 

 

Un site de relocalisation moderne et durable 
Le nouveau village de Dékokaha, construit sur 20,5 hectares, incarne la vision d’un habitat amélioré pour les populations déplacées et est doté de :

 

  • 200 logements (188 bâtiments de 3 pièces et 12 bâtiments de 4 pièces) sur des parcelles de 400 à 500 m² ;

     

  • 11 bâtiments publics, dont un dispensaire, une maternité, une école de 6 salles de classe, une cantine scolaire, un foyer polyvalent et un château d’eau ;

     

  • Un réseau électrique complet avec 124 poteaux d’éclairage public, 
    ce site offre des conditions de vie dignes, bien supérieures aux précédentes.

     

Le 16 décembre 2023, le Ministre d’État Tiéné Birahima Ouattara et le Ministre des Transports Amadou Koné ont officiellement remis les clés aux bénéficiaires, marquant ainsi l’aboutissement du processus de réinstallation. Dès janvier 2024, les familles ont pu intégrer leurs nouveaux logements.  
Le PAR du port sec de Ferkessédougou s’impose comme une référence en matière de réinstallation urbaine, combinant développement économique, équité sociale et respect des droits humains. Il reflète la détermination du gouvernement à faire des populations locales les premiers bénéficiaires de la croissance, conformément aux objectifs du Plan National de Développement (PND) 2021-2025. 
Avec ce projet, la Côte d’Ivoire confirme son engagement en faveur d’un développement durable et inclusif, où aucun citoyen n’est laissé pour compte.